« Je suis juste un facilitateur » : portrait de Guilherme de Sa, Key Account Manager chez Trimble France

Architecte de formation, Guilherme de Sa a choisi de changer totalement de cap pour devenir Key Account Manager chez Trimble. Ce passionné de construction, à la carrière très riche, met l’ensemble de ses compétences au service des clients de l’entreprise. Portrait.

Lorsqu’on lui demande de se présenter, Guilherme de Sa résume sa personne assez simplement : « Je suis architecte et Brésilien ». L’ordre des mots à de l’importance, tant Guilherme accorde une importance capitale dans son expérience du métier qu’il a exercé pendant près de 20 ans. Tout a commencé pour lui au Brésil, où il a passé ses diplômes d’architecte. « J’ai commencé l’architecture en 2000. J’ai participé à beaucoup de projets de recherche à l’université, puis je suis venu en France où j’ai travaillé durant une dizaine d’années pour différentes agences. » Dans le même temps, il recommence ses études en France pour disposer d’un diplôme en accord avec le marché. « J’ai tout recommencé de zéro, ça a été long ! »

Puis Guilherme est reparti un temps au Brésil, où il a lancé deux entreprises, l’une dans l’événementiel et l’autre dans l’architecture. Lorsque la crise est arrivée dans le pays en 2016, son parcours l’a finalement ramené en France, où il a décidé de quitter le domaine de l’architecture pour devenir Key Account Manager chez Trimble. « Je suis juste un facilitateur : mon rôle est de faire le lien entre Trimble et ses grands clients pour toute la division de logiciels destinés à la construction. Je les accompagne dans l’adoption de nos solutions, pour qu’ils puissent en tirer le maximum de bénéfices », résume-t-il.

« L’architecture est un métier difficile »

Un virage qui peut surprendre venant d’un tel passionné d’architecture. Guilherme de Sa explique son choix avec recul : « L’architecture est un métier fascinant, il faut étudier et comprendre beaucoup de choses, il faut savoir tout faire. Mais c’est aussi un métier compliqué et difficile ». Des choix de vie l’ont obligé à prendre des décisions : « J’avais l’impression que si je ne pouvais pas consacrer 100% de mon être à l’architecture, alors je ne pouvais plus être architecte. »

En devenant Key Account Manager chez Trimble, Guilherme a cependant pu rester dans le secteur de la construction, qui fait partie intégrante de sa vie. « C’est le même environnement », estime-t-il. Et c’est sans compter sur le fait qu’en tant qu’architecte, Guilherme a toujours été familier avec les logiciels de Trimble : « J’ai commencé à travailler avec SketchUp dès le début de ma carrière. C’est un fidèle compagnon depuis 20 ans. »

Ces connaissances, Guilherme les met aujourd’hui au service des clients de Trimble. « J’ai l’expérience du monde de la construction. Je connais les métiers impliqués, les différentes phases d’un projet et comment il se construit. Je sais comment les professionnels travaillent, et comment ils utilisent les produits. Ça m’aide à enrichir ma relation avec les clients. »

 Côté BIM, « il faut casser l’inertie »

Ayant débuté sa carrière au début des années 2000, Guilherme de Sa a été aux premières loges pour voir le BIM devenir ce qu’il est aujourd’hui. « J’ai commencé à dessiner à la main, puis j’ai connu la CAO et ensuite la 3D. » Il a aussi pu constater que cette évolution ne va pas de soi pour tout le monde : « J’ai des professeurs qui n’ont jamais touché à un ordinateur, et qui ont passé leur vie à dessiner à la main. »

Pour Guilherme, l’un des principaux défis du BIM aujourd’hui, c’est de parvenir à « casser l’inertie ». « Il faut motiver le changement d’habitudes et de mentalité. Mais ça reste très difficile aujourd’hui. On le voit chez les clients et sur le marché en général : la grande majorité des projets sont encore en 2D, avec des plans imprimés. »

Mais l’architecte de formation reste très optimiste : « La construction digitale a été amorcée il y a longtemps, mais elle n’en est qu’à ses débuts. Le BIM a plusieurs niveaux : le niveau deux consiste à permettre à tous les professionnels de travailler avec les outils qui leur sont les plus utiles. Le niveau trois consiste à créer des objets 3D centralisés dans un seul endroit, avec une base de données consolidée, une seule source de vérité. Ce niveau commence à faire son chemin en France. » 

Le BIM, une transformation digitale en marche

Pour Guilherme, les outils de Trimble représentent un atout pour les entreprises : « Nous sommes les seuls sur le marché à avoir la capacité d’aller récupérer de la data sur site, de la transformer dans un bureau de façon ouverte, adaptée aux outils des autres éditeurs, puis de retransposer cette data sur site. C’est très important, car ça boucle le cycle de la construction. »

Le Key Account Manager est convaincu des bienfaits de la digitalisation du secteur de la construction : « le BIM avance et il ne reviendra pas en arrière. Je pense qu’il faut être curieux et s’y intéresser dès maintenant, pour ne pas se retrouver perdu dans quelques années. » Une invitation difficile à refuser.

Pour en savoir plus : 

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