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De l’espace à la construction, le portrait inspirant de Laure Delaporte, ingénieure structures chez Trimble

Avec un parcours aussi passionnant qu’atypique, Laure Delaporte incarne à la perfection la volonté de Trimble de repousser en permanence les limites du BIM, tout en restant en accord avec les besoins du secteur. Portrait d’une ingénieure pour qui la transition numérique rime avec la transmission aux nouvelles générations.

Le début de carrière de Laure Delaporte n’avait pas forcément pour vocation de la mener en direction de la construction connectée : cette ingénieure généraliste, formée dans le domaine de l’aéronautique et de l’espace, a commencé par travailler dans l’aérospatiale. « Je faisais des études de navigation, guidage et contrôle d’une station spatiale en phase de rendez-vous orbital avec une station habitée », résume-t-elle, comme si ce genre de mission était tout à fait ordinaire.

« C’était un processus qui reposait déjà entièrement sur le GPS à l’époque, donc quelque part, Trimble n’était pas bien loin ! », ajoute-t-elle, amusée. Aujourd’hui, elle se définit simplement comme « ingénieure structures », mais son rôle au sein de Trimble est en réalité bien plus complexe.


Après l’espace, un parcours en béton jusqu’à Trimble

Avant d’arriver chez Trimble, Laure a travaillé pendant 12 ans en tant qu’ingénieure d’affaires dans un bureau d’études de structures, spécialisé dans le domaine des charpentes béton préfabriquées. Pendant cette période, elle s’est occupée de la partie étude et des dimensionnements, mais aussi de la coordination d’équipes de projeteurs.

Puis Laure a décidé de se réorienter. « J’ai eu une opportunité qui m’a amenée à rejoindre un organisme professionnel de promotion de la construction en acier. J’en ai été directrice technique pendant 10 ans », raconte-t-elle. « C’est une expérience qui m’a permis de créer des liens avec des écoles d’ingénieurs, d’architectes, des BTS… et cela m’a permis de commencer à intervenir comme enseignante en construction métallique. »

Laure aurait pu s’arrêter là. Mais cette touche-à-tout voyait déjà plus loin : « Un projet d’expatriation à Dubaï m’a poussé à m’interroger sur un potentiel changement de métier. Et c’était l’époque où l’on commençait à beaucoup parler du BIM. » Elle s’est alors inscrite au mastère spécialisé BIM proposé par l’École des Ponts ParisTech et l’ESTP pour se former sur le sujet. « Forte de cette expérience, j’ai eu envie de m’orienter dans le domaine des nouvelles technologies, et de passer du côté de l’éditeur de logiciels. »

Une « double casquette » chez Trimble

C’est ainsi que Laure est arrivée chez Trimble début 2018, en tant qu’ingénieure Presales. Dans cette position, son rôle est d’aider les ingénieurs commerciaux qui négocient les contrats avec les nouveaux clients de Trimble. « Je suis spécialisée sur Tekla Structures pour la partie béton, dans des domaines un peu particuliers comme les ouvrages d’art et le génie civil », résume-t-elle.

Mais l’ingénieure a une seconde casquette chez Trimble : « Avec notre directeur Education, je suis chargée de développer et de coordonner des programmes pour promouvoir nos solutions dans le monde de l’enseignement au sens large ». Laure a notamment pour mission d’accompagner les enseignants dont le rôle n'est pas de former les étudiants aux solutions Trimble, mais qui doivent les utiliser pour enseigner des compétences métiers. « Le fait d’être enseignante moi-même me permet de comprendre ce besoin bien particulier, pour qu’ils puissent utiliser au mieux les outils dans la transmission de savoir ».

« Mon expérience me permet d’être plus convaincante »

Si Laure n’utilisait pas elle-même les logiciels de Trimble avant de devenir salariée de l’entreprise, elle a tout de même pu découvrir les effets bénéfiques du BIM dans le domaine de la construction. « Auparavant, tous les plans étaient réalisés en 2D, à la main puis avec des logiciels de CAO ! », se rappelle l’ingénieure. Sur un projet où elle coordonnait le travail des projeteurs, les demandes de l’architecte nécessitaient régulièrement de modifier les plans.    « Si une hauteur de plancher changeait à un endroit, alors il fallait répercuter la modification à de multiples endroits. Et parfois, malgré tous nos efforts, il arrivait malheureusement que des erreurs subsistent. » Cela débouchait parfois sur des problématiques complexes et coûteuses. « Un jour, un chef de chantier m’appelle et me dit “J’ai reçu un poteau, mais le corbeau qui doit recevoir la poutre est un mètre trop bas” : c’était une erreur de dessin. Il a fallu trouver une solution en catastrophe, qui allait forcément ralentir le chantier, et coûter cher. »

Pour Laure Delaporte, le développement des outils informatiques a permis de changer considérablement la donne, et avoir connu le « monde d’avant » contribue à comprendre l’apport du BIM. « Cette expérience, elle me sert aujourd’hui à être plus convaincante auprès des clients », estime-t-elle. « Cela me permet d’expliquer concrètement l’intérêt qu’il y a à travailler avec des solutions comme Tekla Structures : les projets sont plus fiables, et on évite les coups de stress ! »

Des outils au service du projet

Lorsqu’on lui demande de décrire son métier en trois mots, Laure n’hésite pas : accompagnement, transmission et pédagogie sont au cœur de sa mission.

Pour elle, il est essentiel d’utiliser les solutions de Trimble pour les mettre au service des projets des clients. « Mais les logiciels ne doivent pas être le cœur des projets, ils doivent rester des outils », précise-t-elle. « Ce que j’aime dans une entreprise comme Trimble, c’est qu’elle propose une variété d’outils et qu’elle se préoccupe de les rendre interopérables entre eux, mais aussi avec d’autres solutions. C’est très important, car cela permet de laisser les métiers au cœur du projet », explique-t-elle, avant de conclure : « Je pense qu’il est là, le vrai défi du BIM. »