PASSERELLE DES ARTS - VIRY
A propos du projet
Le projet en images
Le projet en chiffres
Nombre de vitrages cintrés : 112
Surface totale : 220 m²
Produits Trimble utilisés
Description du projet
Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg et le fonds Kirchberg confient au groupement TRALUX/VIRY la réalisation de la Passerelle des Arts à Luxembourg.
Située dans le quartier du plateau de Kirchberg, site d’exception à la lisière de la forêt, l’ouvrage permettra de créer un accès direct au musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (MUDAM) et au musée Draï Eechelen.
Cette passerelle piétonne et cyclable, d’une longueur de 87 m, sera réalisée en caissons PRS inox duplex de tailles variables pour mieux reprendre la torsion liée à la courbure du tracé. Les lignes de la passerelle ont été imaginées pour s’adapter au mieux dans son environnement boisé, de façon à limiter au strict minimum la destruction d’éléments naturels.
Le tracé prend en compte l’implantation des arbres existants, l’évolution de la forêt (croissance future) ainsi que le mouvement des arbres (intempéries…).
L’ensemble de la structure est réalisé en inox Duplex pour bénéficier de ses caractéristiques mécaniques importantes et de sa grande durabilité, notamment vis-à-vis de la corrosion. Les côtés de la passerelle, en forme de vague, alternent des garde-corps en verre et des garde-corps en acier prolongeant le caisson par des tôles d’habillage microbillées. Les tôles extérieures en inox poli miroir sont gauches et doivent être roulées sans dégradation de la face déjà polie. Les garde-corps vitrés dotés de la fonction bird safety (motifs sur le vitrage permettant aux oiseaux d’identifier plus facilement l’obstacle, tout en étant très discret pour l’œil humain) offrent une transparence vers les structures et superstructures de l’ouvrage.
Le montage est étudié de manière à respecter le cadre naturel du site : la passerelle sera découpée en 9 tronçons assemblés par boulonnage et repose sur 3 piles uniquement, afin de réduire l’impact au sol de l’ouvrage dans la forêt et la clairière adjacente. L’ensemble des boulonnages ont été rendus invisibles, de façon à préserver la continuité visuelle de l’ouvrage.
Des défis à relever
La modélisation de l’ouvrage a été particulièrement complexe et a nécessité l’usage de Rhinocéros et son plug-in Grasshopper, notamment pour générer les semelles inférieures (surfaces gauches) et les ailes extérieures (surfaces coniques) des caissons PRS.
Cette géométrie complexe a nécessité la création d’un gabarit intégral, afin de permettre le montage à blanc de la passerelle dans son intégralité dans nos ateliers. Il s’agissait ici d’un véritable projet dans le projet. L’intéropérabilité entre Tekla Structures et Tekla Field Link pour l’implantation de points très précis dans nos ateliers a été particulièrement intense et efficace.
L’ensemble des équipements (caniveaux, plinthes support garde-corps vitrés, fourreaux, potelets, mains courantes, tôles d’habillage microbillées…), ont également été montés à blanc en atelier afin d’assurer une continuité visuelle parfaite Etant donné la finition extérieure polie miroir de la passerelle, inédite pour un ouvrage d’art de cette dimension, nous avons dû réaliser de nombreux essais, échantillons, prototypes, afin de trouver les meilleurs réglages (intensité du soudage pour limiter les spectres dus aux légères déformations, polissage, microbillage, roulage des ailes extérieures post-polissage…)
La maquette 3D nous a permis d’être très efficace durant la phase de mise au point du projet avec les architectes et la maitrise d’œuvre et de fluidifier nos échanges avec les autres lots en interface (Génie Civil et Eclairage en particulier). Nos chefs d’équipe Production et encadrants chantier ont également été équipés de Trimble Connect afin de mieux visualiser le projet.