L’importance de connaître les données TQC
Afin de mettre en place un plan de construction efficace pour un projet de rénovation ou de maintenance, il est essentiel de connaître les conditions actuelles du site. Contrairement aux nouveaux bâtiments, pour lesquels les limites de conception sont moins sévères, les projets de rénovation et de maintenance présentent des contraintes et des conditions préexistantes que tous les aspects des travaux doivent respecter.
Si la structure dans laquelle vous allez travailler se trouve sur un site historique qui exige une attention particulière ou si les matériaux ne sont pas idéals (mais peuvent facilement être remplacés), il est d’autant plus important de disposer d’informations précises et détaillées.
Mais comment obtenir les informations les plus précises et les plus détaillées possibles concernant les données telles que construit (TQC) de façon rentable et efficace, c’est-à-dire sans dévorer l’intégralité de la marge bénéficiaire du projet ? La clé est d’exploiter la technologie de façon stratégique.
La première étape nécessaire pour la planification et l’agencement d’un projet de rénovation ou de maintenance
Lorsqu’un estimateur prépare une soumission pour un projet de rénovation ou de maintenance, il lui suffit généralement d’avoir accès aux mesures, aux listes de matériaux et aux configurations (tout ce à quoi il aurait accès en utilisant un blueprint papier générique).
Toutefois, lorsque la phase de planification du projet commence, les concepteurs et les dessinateurs ont besoin de disposer de mesures très précises afin de pouvoir planifier un projet efficace et rentable. Les options de collecte des données ci-dessous sont insuffisantes pour plusieurs raisons :
La mesure manuelle de l’agencement
La mesure de grands espaces à des fins d’agencement et de conception peut être menée à bien de différentes manières. En théorie, deux ouvriers munis d’un mètre ruban et d’un porte-bloc pourraient mesurer les données de base d’un espace donné en quelques heures. En associant leurs efforts à des images, des schémas et des blueprints détaillés, les concepteurs qui travaillent sur le plan de rénovation devraient être en mesure de rassembler assez de données pour faire ce qu’ils ont à faire.
Mais dans ce genre de scénario, l’erreur humaine est fréquente, les mesures doivent être confirmées et/ou reprises et une certaine ambiguïté subsiste. Cela peut entraîner un ralentissement de la phase de planification/conception, ou encore une série d’erreurs et de changements à réaliser sur site après le début du projet. Il devient alors évident que certains détails du plan sont basés sur des mesures imprécises.
L’utilisation d’appareils modernes tels que les télémètres laser et les inclinomètres peut accélérer le processus et en améliorer la précision, bien que celui-ci reste principalement manuel. Partout où l’être humain est impliqué, il existe un risque d’erreur humaine.
Le va-et-vient entre les plans de conception 2D et 3D
À l’ère de la construction BIM, l’utilisation de modèles 3D au cours du processus de construction est de plus en plus fréquente. Toutefois, les modèles 3D n’ont pas encore supplanté les plans 2D et, au moins dans certains domaines, ils ont encore du chemin à faire. Les projets de construction modernes exigent donc souvent un va-et-vient entre les versions 2D et 3D des plans nécessaires.
Lorsqu’une entreprise de construction est prise entre des travaux de conception BIM 3D avancés dans ses bureaux et une équipe de terrain qui travaille avec des plans traditionnels 2D, l’efficacité du projet diminue et les erreurs sont fréquentes. De la même manière, lorsque deux corps de métiers différents doivent travailler en même temps afin de respecter des délais de livraison très serrés mais que l’un d’entre eux utilise un plan 2D et l’autre un modèle 3D, la collaboration peut parfois être difficile.
Il en résulte un dialogue plus fréquent entre l’équipe de conception et l’équipe de terrain, un plus grand nombre d’erreurs et de changements à réaliser sur site ainsi que des problèmes de sécurité et de rendement potentiels à l’issue du projet.
Ces deux exemples illustrent clairement la façon dont une entreprise dont la marge bénéficiaire est déjà très mince peut perdre une quantité considérable de temps et d’argent. Et il existe de nombreux scénarios similaires. Mais comment éviter de perdre du temps et de l’argent tout en retrouvant le chemin de la croissance économique ?
Et quels sont les outils technologiques qui permettent de résoudre ces problèmes ?
Il est important de disposer des données les plus précises possibles concernant le TQC. Mais des erreurs humaines peuvent toujours survenir et vous faire perdre de grandes quantités d’argent tout au long de votre projet. Afin d’éviter ce genre de problèmes, optez pour une solution de numérisation laser 3D complète regroupant à la fois des équipements et des logiciels BIM.
La capture des données : les scanners laser 3D
Les scanners laser 3D automatisés sont devenus la référence du secteur pour obtenir un rendu précis des conditions TQC (c’est-à-dire comprenant à la fois les mesures, les inclinaisons et les configurations) sans que le processus de collecte des données ne soit compromis par l’erreur humaine.
Ces puissants appareils associent la technologie de numérisation par laser avec prise de mesures intégrée et la capture d’images pour représenter un espace donné sous forme de nuages de points. Ces nuages de points peuvent être traités et exportés dans des programmes de CAO ou d’autres logiciels BIM pour créer des modèles 3D.
La traduction des données : les logiciels de modélisation de nuages de points
Même si les résultats offerts par un scanner laser 3D de qualité sont impressionnants, ceux-ci ne peuvent pas être utilisés directement. Les millions de points et les mesures capturés par le scanner doivent être traduits afin que les concepteurs et les dessinateurs puissent les utiliser.
Les logiciels de traitement de nuages de points répondent à ce besoin. Ils vous permettent d’enregistrer, de visualiser, d’explorer et de manipuler les données TQC collectées par votre scanner laser 3D. Ces applications récupèrent les données collectées par les scanners et les traduisent en des modèles 3D BIM et CAO pouvant être importés dans n’importe quel logiciel de conception pour les travaux d’estimation, de planification, de conception et de finition.
Le tout de façon rapide, intuitive et, jusqu’à un certain point, automatique. Au-delà des économies de temps et d’argent réalisées en limitant les erreurs et en améliorant l’efficacité du projet, cela permet également de réduire les coûts de main d’œuvre.
Ne commencez donc jamais un projet de rénovation ou de maintenance sans disposer de données précises et fiables concernant les données TQC. Mais ne perdez pas non plus tout votre temps et votre argent pour les rassembler. Pour en savoir plus sur la numérisation laser 3D, consultez notre guide gratuit : L’évolution de la numérisation 3D.